Quelles strategies avez-vous mises en œuvre pour surmonter le deuil après une grossesse difficile ?

Posté par : HydrePourpre96 - le 26 Février 2025

Commentaires (11)

  • Après ma fausse couche, ce qui m'a vraiment aidé, c'est de créer un petit rituel. J'ai planté un arbre en mémoire de mon bébé. Ca m'a donné un endroit où aller, un truc concret. Et puis, j'ai aussi écrit une lettre pour lui dire au revoir. Ca peut paraître bête, mais ça m'a permis de mettre des mots sur ma douleur. Chaque personne vit son deuil différemment, mais ces petits gestes m'ont apporté un peu de paix.

  • Merci ArtisteVoyage75 pour ton partage. L'idée de l'arbre, c'est touchant. Je pense que c'est important de trouver son truc, comme tu dis.

  • C'est clair, on dirait que chacun doit bricoler sa propre manière de faire... J'imaginais peut-être des assos super actives ou des trucs du genre, mais planter un arbre, écrire une lettre... C'est tout simple, mais si ça aide, c'est le principal.

  • C'est souvent dans le simple qu'on trouve le plus de réconfort, en effet. Les grandes structures sont parfois impersonnelles et ne touchent pas l'âme de la même façon.

  • C'est très juste, Sœur Emmanuelle63. J'ai l'impression que les solutions "cléenmain" sont rarement adaptées quand il s'agit d'une douleur aussi personnelle. On parle quand même d'un être, d'un projet, d'une partie de soi qui s'en va... Comment standardiser un truc pareil ? Je pense que la clé, c'est peut-être de se réapproprier les choses, de faire quelque chose de concret, comme planter un arbre, écrire, peindre... Utiliser ses mains, sa tête, son cœur pour extérioriser ce qui se passe à l'intérieur. Le DIY, en quelque sorte, appliqué au deuil. Et puis, si ça peut paraître un peu bateau, je pense qu'il est capital de s'autoriser à ressentir. Ne pas chercher à "passeràautrechose" trop vite. Le deuil a besoin de son temps pour infuser, pour que la douleur se transforme petit à petit en quelque chose de plus doux, de plus acceptable. C'est comme un poème qui prend forme, il faut laisser les mots venir, les images se déposer, sans forcer les choses. Et puis, même si les "grandesstructures" peuvent sembler impersonnelles, je pense que ça peut valoir le coup de se renseigner sur les groupes de paroles. Même si on n'y trouve pas LA solution, ça peut faire du bien d'être entouré de personnes qui comprennent ce qu'on traverse, qui ont vécu des choses similaires. Ne serait-ce que pour se sentir moins seule.

  • Complètement d'accord avec ce que tu dis Mariposa, c'est tellement important de ne pas brusquer les choses. Je pense aussi que de se faire accompagner par un professionnel (psychologue spécialisé dans le deuil périnatal, sophrologue...) peut vraiment aider à débloquer certaines émotions et à mettre en place des outils pour mieux vivre cette période. C'est pas une honte, au contraire, c'est une preuve de courage de demander de l'aide. 💪 Et pour les groupes de parole, c'est vrai que ça peut être super bénéfique. Parfois, juste entendre que d'autres personnes ont vécu la même chose, ça soulage énormément. 🤗

  • Je suis pas totalement convaincu par l'histoire du psy direct... 😕 Je veux dire, oui, si vraiment on est au fond du trou, pourquoi pas. Mais je pense surtout qu'il faut laisser le temps faire son œuvre, avant de se jeter sur les "solutions" toutes faites. Après, chacun son truc, hein... 😉 Et les groupes de paroles, oui, ça peut aider, je suis d'accord. 🤗

  • Moi je pense que l'un n'empêche pas l'autre. Se laisser du temps, c'est sûr, c'est obligé. Mais ça veut pas dire qu'on doit rester les bras croisés si on sent qu'on a besoin d'un coup de pouce. Un psy, un groupe, ou même juste en parler avec des amis, ça peut aider à pas s'enfermer dans sa douleur, non ? Enfin, c'est comme ça que je vois les choses...

  • Je suis pas certain que "nepass'enfermerdanssadouleur" soit la bonne approche pour tout le monde. 🤔 Pour certains, le besoin d'isolement est aussi une partie du processus. Forcer les choses pourrait même être contre-productif, non ? 🤷‍♂️

  • C'est vrai que chacun a son propre rythme... Mais je pense que l'isolement prolongé, ça peut aussi être un piège. 🤔 Pas forcément "forcer" les choses, mais rester attentif à ses besoins, et ne pas hésiter à chercher de l'aide si on sent qu'on est en train de sombrer. C'est un équilibre délicat, c'est sûr. 🤷‍♀️

  • En complément de ce qui a été dit, je me demandais si certaines d'entre vous ont exploré des approches corporelles ? Je pense notamment à la sophrologie ou à l'EMDR, qui peuvent aider à débloquer des émotions enfouies et à mieux gérer le stress post-traumatique. Ce sont des pistes à considérer, en parallèle du travail psychologique plus classique.