Salut les curieux de l'hypnose !
Lisbeth, super idée de lancer ce fil, c'est un sujet qui mériterait d'être plus connu. Perso, j'ai surtout utilisé l'hypnoanalgésie dans le cadre de la douleur chronique, et là, faut dire, ça peut vraiment apporter un soulagement significatif. Bon, faut pas s'attendre à un miracle non plus, hein, mais combiné à d'autres approches, c'est un outil vraiment intéressant.
Une technique que j'aime bien, c'est de travailler sur la dissociation. L'idée, c'est d'aider la personne à se "détacher" de la douleur, à la voir comme quelque chose d'extérieur à elle. On peut utiliser des métaphores, des visualisations... par exemple, imaginer que la douleur est une couleur qu'on peut diluer, ou un son qu'on peut baisser. Ça demande un peu d'entraînement, mais ça peut vraiment aider à modifier la perception de la douleur. Autre piste, on peut aussi bosser sur la modification de la sensation elle-même : transformer la douleur en picotement, en chaleur, en vibration... bref, quelque chose de plus supportable. J'ai constaté que cette approche est particulièrement efficace lorsque la douleur est associée à des tensions musculaires.
Par contre, faut faire gaffe à bien évaluer la personne avant de se lancer. C'est pas adapté à tout le monde, et faut s'assurer qu'il n'y a pas de contre-indications psychologiques. Et puis, c'est pas parce qu'on utilise l'hypnose qu'il faut zapper le diagnostic médical, hein ! Faut toujours avoir l'avis d'un médecin avant de se lancer dans ce genre de pratique.
Et pour celles et ceux qui veulent creuser le sujet, je suis tombé sur un article intéressant qui explique bien les bases de l'hypnoanalgésie, avec une définition claire et des infos sur la formation : cliquez ici. Ça peut donner une bonne base pour commencer.
J'avoue que moi, le truc que je trouve le plus fascinant, c'est de voir comment le cerveau peut moduler la douleur. On en est qu'au début de la compréhension de ces mécanismes, mais c'est vraiment passionnant. On dirait presque de la magie parfois ! Et vous, quelles sont vos expériences ? Avez-vous déjà testé des choses similaires ? J'ai hâte de lire vos retours !
C'est clair que le coup de la dissociation, c'est puissant. Visualiser la douleur comme une couleur ou un son, j'imagine que ça peut aider à prendre du recul. J'ai jamais essayé sur moi, mais je retiens l'idée ! Et t'as raison, faut pas faire n'importe quoi et bien checker avant, c'est pas un jeu.
L'idée de transformer la douleur, je suis pas hyper convaincue 🤔. Ok pour la dissocier, la mettre à distance, mais la changer en autre chose... j'ai peur que ça embrouille plus le patient qu'autre chose 😕. Enfin, c'est mon avis de podologue hein, pas d'hypnotiseur 😉. Après, chacun son truc, tant que ça soulage 🙏.
Mariposa, je comprends ton point de vue. C'est vrai que la transformation de la douleur peut sembler un peu... alambiquée. Mais l'idée, ce n'est pas de faire disparaître la douleur, mais de modifier la façon dont le cerveau la perçoit.
En gros, on propose une alternative, une autre sensation qui va en quelque sorte "court-circuiter" le signal douloureux. Après, c'est sûr que ça ne marche pas à tous les coups, et qu'il faut adapter la technique à chaque patient. Mais ça vaut le coup d'essayer, parfois on a de belles surprises !
Sœur Emmanuelle63, je suis d'accord avec vous. C'est pas une baguette magique, l'hypnoanalgésie. Mais parfois, juste changer un peu la perception, ça débloque des trucs. Moi, en tant qu'aide soignante, j'ai vu des patients avec des douleurs chroniques diminuer leur conso de médocs grâce à ça. Après, faut pas vendre du rêve, c'est clair. Faut que la personne soit réceptive et bien encadrée, sinon, c'est la cata.
HydrePourpre96, tu as raison, l'encadrement, c'est primordial. J'imagine que tu as dû voir des situations où ça a aidé à diminuer les médocs, mais aussi, peut-être, des moments où c'est pas passé du tout ? C'est ce qui me fait me poser des questions sur les limites et les contre-indications, en fait.
C'est intéressant cette question des limites, Lisbeth. En tant que podologue, c'est vrai que je me la pose souvent, surtout quand on parle de techniques alternatives. On a tellement de patients qui cherchent des solutions... mais faut pas faire n'importe comment. Je pense que l'hypnoanalgésie, comme d'autres approches, doit vraiment être envisagée dans un cadre bien défini.
Par exemple, chez les patients diabétiques, on sait que la neuropathie peut entraîner des douleurs chroniques très invalidantes. Là, si l'hypnose peut aider à mieux gérer la douleur, pourquoi pas ? Mais il faut absolument que le patient continue à suivre son traitement pour le diabète, et qu'on surveille régulièrement ses pieds pour prévenir les complications. C'est pas parce qu'il se sent mieux qu'il doit zapper les soins de base.
Et puis, il y a des situations où je serais plus réticente. Par exemple, si un patient arrive avec une douleur au pied très forte, et qu'on n'a pas encore de diagnostic clair. Avant de se lancer dans l'hypnose, faut d'abord écarter une fracture, une infection... des trucs qui demandent une prise en charge médicale rapide. L'hypnose, ça peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic. Donc prudence.
Après, je pense que la clé, c'est l'évaluation du patient. Faut prendre le temps de discuter avec lui, de comprendre ses attentes, ses peurs... et de voir s'il est vraiment réceptif à l'hypnose. C'est pas parce qu'on lui propose une technique "miracle" qu'il va adhérer. Et puis, faut être honnête avec lui sur les limites de l'hypnose. C'est pas une solution magique qui va faire disparaître la douleur du jour au lendemain. C'est un outil qui peut aider à mieux la gérer, mais qui demande du temps et de l'investissement de la part du patient. Faut trouver le bon "tempo" et être à l'écoute, je crois. J'dis ça, j'dis rien, mais c'est important de le souligner.
Bon, alors, petit retour après avoir testé certaines des pistes que vous avez mentionnées.
J'ai surtout creusé la visualisation et la dissociation, comme conseillé par TricotAventurier43. Effectivement, ça aide pas mal à prendre du recul. J'ai essayé d'imaginer la douleur comme une sorte de vague qui monte et qui descend, et de me concentrer sur les moments où elle est moins forte.
C'est pas miraculeux, hein, mais ça permet de mieux gérer les pics. J'ai aussi testé de transformer la douleur en une autre sensation, comme suggéré, mais c'est vrai que c'est plus délicat. Faut vraiment être à l'écoute de ses sensations et ne pas forcer. J'imagine que ça dépend vraiment des personnes.🤔
En tout cas, merci pour vos conseils ! 🙏 Je vais continuer à explorer tout ça. C'est toujours bon d'avoir des pistes à explorer pour améliorer le quotidien. ✨
C'est super que tu aies pu tester et que tu partages ton ressenti, Lisbeth. C'est vrai que transformer la douleur, c'est pas toujours simple.
Pour illustrer ce que disait TricotAventurier43, je pense à cette vidéo. Louis, amputé des deux bras, témoigne de son expérience avec l'hypnose pour gérer la douleur et les épreuves. Il explique comment l'hypnose l'a aidé à se reconstruire. Ça montre bien que l'esprit peut avoir un rôle important dans la gestion de la douleur, même dans des situations extrêmes.
Commentaires (11)
Merci pour ton intérêt sur ce sujet. J'espère qu'on aura des retours constructifs pour avancer !
Avec plaisir ! J'ai hâte de voir ce que les autres en pensent aussi.
Salut les curieux de l'hypnose ! Lisbeth, super idée de lancer ce fil, c'est un sujet qui mériterait d'être plus connu. Perso, j'ai surtout utilisé l'hypnoanalgésie dans le cadre de la douleur chronique, et là, faut dire, ça peut vraiment apporter un soulagement significatif. Bon, faut pas s'attendre à un miracle non plus, hein, mais combiné à d'autres approches, c'est un outil vraiment intéressant. Une technique que j'aime bien, c'est de travailler sur la dissociation. L'idée, c'est d'aider la personne à se "détacher" de la douleur, à la voir comme quelque chose d'extérieur à elle. On peut utiliser des métaphores, des visualisations... par exemple, imaginer que la douleur est une couleur qu'on peut diluer, ou un son qu'on peut baisser. Ça demande un peu d'entraînement, mais ça peut vraiment aider à modifier la perception de la douleur. Autre piste, on peut aussi bosser sur la modification de la sensation elle-même : transformer la douleur en picotement, en chaleur, en vibration... bref, quelque chose de plus supportable. J'ai constaté que cette approche est particulièrement efficace lorsque la douleur est associée à des tensions musculaires. Par contre, faut faire gaffe à bien évaluer la personne avant de se lancer. C'est pas adapté à tout le monde, et faut s'assurer qu'il n'y a pas de contre-indications psychologiques. Et puis, c'est pas parce qu'on utilise l'hypnose qu'il faut zapper le diagnostic médical, hein ! Faut toujours avoir l'avis d'un médecin avant de se lancer dans ce genre de pratique. Et pour celles et ceux qui veulent creuser le sujet, je suis tombé sur un article intéressant qui explique bien les bases de l'hypnoanalgésie, avec une définition claire et des infos sur la formation : cliquez ici. Ça peut donner une bonne base pour commencer. J'avoue que moi, le truc que je trouve le plus fascinant, c'est de voir comment le cerveau peut moduler la douleur. On en est qu'au début de la compréhension de ces mécanismes, mais c'est vraiment passionnant. On dirait presque de la magie parfois ! Et vous, quelles sont vos expériences ? Avez-vous déjà testé des choses similaires ? J'ai hâte de lire vos retours !
C'est clair que le coup de la dissociation, c'est puissant. Visualiser la douleur comme une couleur ou un son, j'imagine que ça peut aider à prendre du recul. J'ai jamais essayé sur moi, mais je retiens l'idée ! Et t'as raison, faut pas faire n'importe quoi et bien checker avant, c'est pas un jeu.
L'idée de transformer la douleur, je suis pas hyper convaincue 🤔. Ok pour la dissocier, la mettre à distance, mais la changer en autre chose... j'ai peur que ça embrouille plus le patient qu'autre chose 😕. Enfin, c'est mon avis de podologue hein, pas d'hypnotiseur 😉. Après, chacun son truc, tant que ça soulage 🙏.
Mariposa, je comprends ton point de vue. C'est vrai que la transformation de la douleur peut sembler un peu... alambiquée. Mais l'idée, ce n'est pas de faire disparaître la douleur, mais de modifier la façon dont le cerveau la perçoit. En gros, on propose une alternative, une autre sensation qui va en quelque sorte "court-circuiter" le signal douloureux. Après, c'est sûr que ça ne marche pas à tous les coups, et qu'il faut adapter la technique à chaque patient. Mais ça vaut le coup d'essayer, parfois on a de belles surprises !
Sœur Emmanuelle63, je suis d'accord avec vous. C'est pas une baguette magique, l'hypnoanalgésie. Mais parfois, juste changer un peu la perception, ça débloque des trucs. Moi, en tant qu'aide soignante, j'ai vu des patients avec des douleurs chroniques diminuer leur conso de médocs grâce à ça. Après, faut pas vendre du rêve, c'est clair. Faut que la personne soit réceptive et bien encadrée, sinon, c'est la cata.
HydrePourpre96, tu as raison, l'encadrement, c'est primordial. J'imagine que tu as dû voir des situations où ça a aidé à diminuer les médocs, mais aussi, peut-être, des moments où c'est pas passé du tout ? C'est ce qui me fait me poser des questions sur les limites et les contre-indications, en fait.
C'est intéressant cette question des limites, Lisbeth. En tant que podologue, c'est vrai que je me la pose souvent, surtout quand on parle de techniques alternatives. On a tellement de patients qui cherchent des solutions... mais faut pas faire n'importe comment. Je pense que l'hypnoanalgésie, comme d'autres approches, doit vraiment être envisagée dans un cadre bien défini. Par exemple, chez les patients diabétiques, on sait que la neuropathie peut entraîner des douleurs chroniques très invalidantes. Là, si l'hypnose peut aider à mieux gérer la douleur, pourquoi pas ? Mais il faut absolument que le patient continue à suivre son traitement pour le diabète, et qu'on surveille régulièrement ses pieds pour prévenir les complications. C'est pas parce qu'il se sent mieux qu'il doit zapper les soins de base. Et puis, il y a des situations où je serais plus réticente. Par exemple, si un patient arrive avec une douleur au pied très forte, et qu'on n'a pas encore de diagnostic clair. Avant de se lancer dans l'hypnose, faut d'abord écarter une fracture, une infection... des trucs qui demandent une prise en charge médicale rapide. L'hypnose, ça peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic. Donc prudence. Après, je pense que la clé, c'est l'évaluation du patient. Faut prendre le temps de discuter avec lui, de comprendre ses attentes, ses peurs... et de voir s'il est vraiment réceptif à l'hypnose. C'est pas parce qu'on lui propose une technique "miracle" qu'il va adhérer. Et puis, faut être honnête avec lui sur les limites de l'hypnose. C'est pas une solution magique qui va faire disparaître la douleur du jour au lendemain. C'est un outil qui peut aider à mieux la gérer, mais qui demande du temps et de l'investissement de la part du patient. Faut trouver le bon "tempo" et être à l'écoute, je crois. J'dis ça, j'dis rien, mais c'est important de le souligner.
Bon, alors, petit retour après avoir testé certaines des pistes que vous avez mentionnées. J'ai surtout creusé la visualisation et la dissociation, comme conseillé par TricotAventurier43. Effectivement, ça aide pas mal à prendre du recul. J'ai essayé d'imaginer la douleur comme une sorte de vague qui monte et qui descend, et de me concentrer sur les moments où elle est moins forte. C'est pas miraculeux, hein, mais ça permet de mieux gérer les pics. J'ai aussi testé de transformer la douleur en une autre sensation, comme suggéré, mais c'est vrai que c'est plus délicat. Faut vraiment être à l'écoute de ses sensations et ne pas forcer. J'imagine que ça dépend vraiment des personnes.🤔 En tout cas, merci pour vos conseils ! 🙏 Je vais continuer à explorer tout ça. C'est toujours bon d'avoir des pistes à explorer pour améliorer le quotidien. ✨
C'est super que tu aies pu tester et que tu partages ton ressenti, Lisbeth. C'est vrai que transformer la douleur, c'est pas toujours simple. Pour illustrer ce que disait TricotAventurier43, je pense à cette vidéo. Louis, amputé des deux bras, témoigne de son expérience avec l'hypnose pour gérer la douleur et les épreuves. Il explique comment l'hypnose l'a aidé à se reconstruire. Ça montre bien que l'esprit peut avoir un rôle important dans la gestion de la douleur, même dans des situations extrêmes.